Lore GABLIER

gablier.lore@voila.fr

 
 

Quelques repères chronologiques :

1979: Naissance à Bobigny

1997-1998 : 1ère année en DEUG histoire de l’art à l’Université Pierre Mendès France de Grenoble
1998-2004 : École Régionale des Beaux-Arts de valence
DNAP obtenu avec les félicitations du jury en juin 2003
DNSEP obtenu en juin 2005
2004-2005 : Auditrice à l’EHESS aux séminaires de Georges Didi- Hübermann et André Gunthert

Quelques expériences pratiques :

À plusieurs reprises, j’ai été stagiaire sur les montages d’expositions présentées à l’Institut d’art contemporain de Villeurbanne, notamment pour la biennale d’art contemporain de Lyon en 2003, C’est arrivé demain. Accueil et gardiennage constituent également quelques expériences ennuyeuses que j’ai eues.
Pendant deux ans, je me suis impliquée dans l’association des étudiants de l’école d’art, où j’ai à la fois assumé les rôles de trésorière, de coordinatrice et  d’administratrice. Le projet de l’association consistait en l’organisation d’expositions et de concerts.  J’ai donc suivi les différentes phases de réalisation d’un projet : définir une programmation, réunir un budget, via la demande de subventions et la recherche de partenaires, puis trouver des structures d’accueil.

Je parle et lis l’anglais, bien que j’ai un très mauvais accent. J’ai en outre tenté et proposé une traduction des  essais critiques de Brian O’Doherty, réunis sous le titre Inside The White Cube, The Ideology Of The Gallery Space.
Je parle et lis l’allemand, bien que, à mon grand damne, je n’ai pas si souvent l’occasion de le pratiquer.

Après un bac en art et littérature, j’ai tout d’abord décidé de m’orienter vers une filière universitaire en histoire de l’art. Le manque d’ouverture de ce cursus à l’étude des pratiques artistiques contemporaines lié à mon désir d’expérimenter ma propre pratique artistique, m’ont conduit à rejoindre l’école des Beaux-Arts de Valence, où je suis restée.

Je continuais toutefois d’interroger et de me nourrir des champs de la théorie critique, de la philosophie et de l’histoire de l’art. Le texte comme espace de la narration, de la fiction, de la déconstruction, et comme lieu de la parole, occupait une place centrale dans mes recherches plastiques.

Au cours de mes investigations en histoire de l’art récent, j’ai été particulièrement intéressée par les démarches des artistes conceptuels américains, qui, après avoir débusqué et dénoncé les liens qui unissent les institutions artistiques au pouvoir, ont repensé et investi, au sein de leurs pratiques, les modalités d’émergence et d’existence de l’œuvre d’art. Certes, l’histoire de ces mises en tension des relations de l’art au pouvoir n’est pas nouvelle ; elle se trouve même au cœur de l’histoire de l’art et des formes esthétiques. Par contre, l'émergence des lieux de l'art, musées mais surtout les galeries, reste très récente, et c'est à travers eux que s'est développé la pratique de l'exposition.

Aujourd'hui, l'exposition comme modalité s'est émancipée. Elle investit les champs du politique, de la théorie critique, et engendre des formes diversifiées qui peuvent exister dans les espaces de l'écriture, du multimédia, de la cybernétique.

Mon intérêt à participer aux recherches menées à l'école du Magasin participe d'une interrogation: Qu’est-ce qui distingue aujourd’hui les pratiques curatoriales des pratiques artistiques ?